Quand je pars en voyage, j’hésite souvent sur le matériel photo à emporter. Je le voudrais léger, pas contraignant, pour que ça ne me rappelle pas mon travail… Mais que je puisse quand même photographier dès que l’envie me prend.
Au Japon, je n’arrive pas à me séparer de mon reflex. Ce pays est trop visuel, trop fascinant. Alors je garde mon appareil, pour les moments où regarder et profiter ne me suffit plus, et où l’envie de photographier me déborde.
J’ai décidé de profiter du confinement pour vous partager 10 posts de blog, avec des images de mon dernier voyage au Japon, en avril 19. Il y a un an presque jour pour jour.
Ce sera forcément très lacunaire, parce que j’ai souvent préféré vivre la beauté plutôt que de la saisir. Mais voilà pour vous quelques uns de mes émerveillements.
Arrivés au bout de l’abysse aux Jizô, nous hésitons à rebrousser chemin. Nous remarquons un petit escalier qui serpente à flanc de colline… Nous décidons de le suivre. Nous débouchons dans un petit bois, où il n’y a pas âme qui vive. Nous suivons le sentier au hasard, décidant de voir où il nous mène. Dans le pire des cas, on aura google maps pour nous aider à retrouver la route (non, je ne suis pas sponsorisée).
Soudain, nous arrivons devant un petit sanctuaire posé sur la colline. Il a l’air assez peu fréquenté. Après la grande émotion devant les Jizô, ce lieu aussi semble magique, sorti de nulle part.
Même la végétation autour me fascine, j’y lis des débuts de mythes potentiels un peu partout.
Mes recherches internet ne m’apprendront pas grand chose sur cet endroit, si ce n’est qu’il s’appelle Nukazuka Inari.
Nous poursuivons encore un peu notre chemin, puisqu’un pont « pittoresque » est indiqué un peu plus loin. Lorsque nous débarquons devant ce paysage surréaliste, nous avons un peu de mal à y croire.
Au sous-bois succède des nappes d’herbe jaune, et surtout, cet étrange construction, mélange incertain du Brooklyn Bridge et d’un pont levis.
Je n’ai jusqu’à présent pas trouvé son nom, mais ça fait vraiment un drôle d’effet de débarquer là, juste après l’abysse aux Jizô et le petit sanctuaire Nukazuka Inari.
Heureusement, la nature autour est toujours aussi belle et aussi tumultueuse.
On traverse ce paysage contrasté en ayant l’impression d’avoir atterri dans un univers de conte où tout est possible… drôle d’ambiance.
Puisque c’est comme ça, demain, on rentre à Tokyo.
(Non c’est pas vrai, le retour était prévu, ça n’a rien à voir avec cet endroit, on n’est pas fous non plus)
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Oh et au fait, si ça vous a plu, il y a plein de photos du Japon sur mon site.