Quand je pars en voyage, j’hésite souvent sur le matériel photo à emporter. Je le voudrais léger, pas contraignant, pour que ça ne me rappelle pas mon travail… Mais que je puisse quand même photographier dès que l’envie me prend.
Au Japon, je n’arrive pas à me séparer de mon reflex. Ce pays est trop visuel, trop fascinant. Alors je garde mon appareil, pour les moments où regarder et profiter ne me suffit plus, et où l’envie de photographier me déborde.
J’ai décidé de profiter du confinement pour vous partager 10 posts de blog, avec des images de mon dernier voyage au Japon, en avril 19. Il y a un an presque jour pour jour.
Ce sera forcément très lacunaire, parce que j’ai souvent préféré vivre la beauté plutôt que de la saisir. Mais voilà pour vous quelques uns de mes émerveillements.
Aujourd’hui, quelques images en vrac de Nikko. Une fois quitté (à regret) le magnifique hôtel au bord du Lac Chuzenji, nous avons logé chez l’habitant, dans la « banlieue » de Nikko, à Shimo-Imaichi.
C’est là que démarre la plus longue allée de cèdres du monde, Suginami-ki-michi.
En flânant dans les petites ruelles désertes, nous avons fini par tomber sur une procession de matsuri (festival religieux). J’ai été émue aux larmes par la beauté des chars (du coup j’ai pas fait de photos, hum), et le son des taiko (grands tambours japonais). Les habitants ont pris soin de nous inviter, à plusieurs reprises, à nous joindre à eux. Ensemble nous avons siroté de l’amazaké (boisson faite à partir de la lie du saké, sans alcool). C’était magique.
De Nikko, nous avons vu beaucoup de sanctuaires à la nuit tombée, une fois les touristes repartis dans leurs bus. (j’ai déjà parlé de notre aversion commune pour la foule…)
J’ai adoré découvrir ces lieux au crépuscule, entre chien et loup, quand tout se teinte d’étrangeté et qu’on se sent seuls au monde.
Je sais que nous avons probablement manqué, en fonctionnant ainsi, les grandes « attractions » de Nikko. Mais ces visites avaient vraiment quelque chose de magique, de chargé de sens et de mystère. Je ne regrette rien.
En journée, nous avons surtout flâné dans les rues de Nikko, visité les nombreuses boutiques d’antiquaires, dégusté des pâtisseries… Dans cette petite ville, bien que touristique, il y a toujours des merveilles à découvrir. Je pense par exemple à ce café, tenu par une dame âgée aussi adorable que rock’n’roll. (J’en profite pour glisser que le bus est ultra pratique, et que grâce à google maps on peut toujours trouver son itinéraire, et en temps réel en plus de ça…)
Au chapitre desdites merveilles, il y a bien sûr les temples et sanctuaires, tellement nombreux que certains – on ne sait pas pourquoi – se retrouvent complètement privés de touristes.
J’ai adoré les débusquer au détour au détour d’une rue, suivre des chemins au hasard…
… Et puis soudain, déboucher en pleine nature, ou admirer les montagnes enneigées au loin.
Demain, je vous emmène dans l’endroit qui m’a le plus marquée à Nikko. J’espère que ça vous plaira.
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Oh et au fait, si ça vous a plu, il y a plein de photos du Japon sur mon site.